La route en présence de verglas

Localisation des zones propices à la formation de verglas

Il n’est pas d’usager de la route qui n’ait constaté d’apparition du verglas de façon répétée au cours de l’hiver sur certains points du réseau. Cette fragilité hivernale peut être attribuée soit au réseau lui-même, soit à son environnement immédiat.

Influence du réseau routier

- les ouvrages d’art en raison de leur inertie thermique liée à leur masse et à la nature des matériaux. La température de surface de ceux-ci est très différente de celle des chaussées qui bénéficient de l’apport calorique géothermique naturel.
- Les revêtements routiers : leur couleur ou propriétés radiatives peuvent entraîner des différence de température avoisinant les 3 ou 4°C (apparition de givre blanc d’une planche d’enrobé à une autre, vitesse de séchage différente…)
- Le corps de chaussée : la nature des matériaux, leur teneur en eau, la densité, etc…conditionnent la température de surface de la structure. Le régime thermique de la surface est par exemple influencé par la présence d’un isolant thermique, de granulats plus ou moins poreux donc plus ou moins isolants.

Influences dues à l’environnement direct

- les zones d’ombre : présence ou non de végétations ou d’habitations en bordures de chaussée, itinéraire sur un versant exposé ou non au soleil.
- les zones humides : la proximité de végétation, de cours d’eau ou de lacs entretient une humidité de l’atmosphère. La présence de grandes masse d’eau peut dans certains cas jouer le rôle de régulateur thermique et limiter le risque de formation de verglas.
- Le tracé de l’itinéraire topographique : le régime thermique d’un remblai ou un déblai n’est pas le même que celui d’une section courante. Son orientation suivant qu’il s’agit de l’axe nord-sud ou est-ouest et qu’il est combiné à la présence de masque solaire a une grande importance en période hivernale du fait de la faible hauteur angulaire du soleil.

La présence de verglas sur chaussée

L’adhérence des véhicules est étroitement liée à la qualité du contact entre le pneumatique et la chaussée. L’interposition d’une lame de glace (ou verglas) qui dans certains cas peut se trouver revêtue d’une fine pellicule d’eau ou de saumure modifie totalement le contact.

Le verglas qui se forme gomme la microrugosité de la surface routière et progressivement la macrorugosité suivant l’ampleur du phénomène.
C’est est un matériaux qui présente en outre la particularité d’être plus ou moins ductile en fonction de sa température, de son épaisseur, de la charge exercée par le pneumatique, du type de support de routier par exemple. Ce matériaux évolue par ailleurs sous l’effet du trafic, bien que son adhésion à la surface routière soit importante, ce qui rend extrêmement difficile voire impossible son décollement.

Variation d'adhérence suivant l'état de surface de la chaussée

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