Les IVH en mutation

Depuis la fin des années 1970, les indices de viabilité hivernale sont calculés à partir de données d’observations collectées par les stations de Météo-France réparties sur le territoire national. Pour chaque département, une à 2 stations avaient été sélectionnées en référence et depuis, chaque année jusqu’en 2022, les IVH sont publiés à l’endroit de ces stations.
Désormais, les technologies progressant, Météo-France a adopté une nouvelle méthode de collecte plus précise, plus fiable et plus pérenne. L’intérêt de cette nouvelle méthode est qu’il n’y aura plus les manques récurrents qui apparaissaient sur certains sites et qui pouvaient conduire à des valeurs erronées de certains IVH. De même, les relevés d’occurrences de neige seront beaucoup plus précis ¹, la neige aura donc un poids plus important dans le calcul, ce qui était parfois reproché.
Mais chaque médaille a son revers. Avec des données plus fiables notamment avec une meilleure détection de la neige, les valeurs des IVH vont être plus élevées qu’auparavant et donc apparaitre en décalage avec celles calculées jusqu’à aujourd’hui.

Aussi, pour permettre de prendre en considération les décalages qui vont apparaitre entre les 2 méthodes, en cette année charnière qu’est 2022, les IVH , IVH100 et occurrences de neige sont publiés sous les deux formats. Les calculs ont été effectués avec la nouvelle méthode (v 2022) sur les 5 derniers hivers, ce qui donne un recul somme-toute significatif. Il n’est pas possible de reculer au-delà.

Les données continueront d’être fournies aux mêmes points de référence que précédemment. Ces données sont « spatialisées », un algorithme permet de les répartir sur le territoire sur un maillage d’environ 1 km x 1 km. Il serait donc possible d’obtenir des points supplémentaires sur demande auprès de Météo-France, les conditions restant pour l’heure à définir.

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